CIVIL RESISTANCE
My TREASON & INCITEMENT MASS TRIAL (Initial Page on Trial Matters) TUESDAY, 14 JUNE 2022 VERDICT ANNOUNCEMENT Court Statement: Concluding Remarks ការការពារ ផ្លូវច្បាប់ របស់ខ្ញុំ [ ... ] |
CIVIC EDUCATION
អារីហ្សូណា ជារដ្ឋមួយ នៅសហរដ្ឋអាមេរិក ដែលលោក ចន ម៉ាកខេន ជាព្រឹទ្ធសមាជិក ដ៏លេចធ្លោម្នាក់, ជាមិត្ត របស់ លទ្ធិប្រជាធិបតេយ្យ កម្ពុជា។ គាត់ បានទទួលមរណភាព ថ្មីៗនេះ។
Wounded Apsara
Impromptu press conference prior to hearing
យិម (Jim) ដែលជា ប្រធាន ក្រុមហ៊ុន ទំនាក់ទំនង នៅសហរដ្ឋអាមេរិក និងពិធីករ របស់ ទូរទស្សន៍ PBS បាន និងកំពុង បន្តគាំទ្រខ្ញុំ យ៉ាងខ្លាំង ដោយសួរ ជាទៀងទាត់ អំពី របៀប ដែលគាត់ អាចជួយ… Jim, a host on PBS, has been and continues to be so supportive, regularly asking how he can help…
At the Dec. 7 hearing, presiding judge Ros Pisith divided the 42 charged individuals into 3 groups. I am alone in my own group with only one hearing date given: Dec. 28 (Tuesday). The rest are divided into: Group 1 with a total of 7 hearings to be on Tuesdays; Group 2 (pictured) with a total of 5 hearings to be on Thursdays. This Thursday morning hearing for Keo Thay, Sun Thun, Long Phary, Peat Mab, Yim Sareth, Sok Chantha, Nhem Van, Thai Kunthea, Khim Phea Na, Chum Chan, Khut Chrim, Ngin Khean will continue on 6 January 2022.
Jared Genser
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Media Coverage
Le Magazine du Monde, La semaine, samedi 25 décembre 2021 Theary Seng, l'avocate rebelle de Phnom-Penh Theary Seng, the rebel lawyer from Phnom Penh | សេង ធារី, មេធាវី ឧទ្ទាម មកពី ភ្នំពេញ Brice Pedroletti Cette survivante du génocide perpétré par les Khmers rouges est aujourd'hui poursuivie, avec 150 autres opposants au régime de l'indéboulonnable Hun Sen. Elle dénonce un « théâtre » et ne craint pas la prison. អ្នករស់រានមានជីវិតនេះ ពីអំពើ ប្រល័យពូជសាសន៍ ដែលប្រព្រឹត្ត ដោយខ្មែរក្រហម ពេលនេះ កំពុង ត្រូវបាន កាត់ទោស, រួមជាមួយ នឹងអ្នកប្រឆាំង ចំនួន ១៥០ នាក់ផ្សេងទៀត នៃរបប ហ៊ុន សែន ដែលមិន ចេះចប់។ គាត់ បរិហារ ពី«ល្ខោន», ហើយ មិន ខ្លាចគុក ឡើយ។ This survivor of the genocide perpetrated by the Khmer Rouge is now being prosecuted, along with 150 other opponents of the indestructible Hun Sen regime. She denounces a "theater" and does not fear prison. C'est une maison sur pilotis dans un coin de campagne du sud-est de Phnom Penh, au bout d'un chemin caillouteux. Theary Seng y vit avec son chien, dans un intérieur rustique où figurent en bonne place les dessins tirés de vieilles photos de ses parents, morts sous le régime des Khmers rouges. Theary Seng a consacré une première partie de sa vie d'adulte à comprendre et à dépasser le traumatisme dont elle fut victime enfant. Et la seconde, à tenter d'aider d'autres Cambodgiens à le faire - en devenant des « citoyens », l'une des missions de la dernière ONG qu'elle a créée, Civicus. Cette fois, c'est elle, à presque 51 ans, qui se retrouve sur le banc des accusés : la militante, qui a la double nationalité cambodgienne et américaine, fait partie des quelque 150 figures de l'opposition et de la société civile inculpées en 2019 pour « trahison » et « incitation à commettre un crime ». Une accusation qui s'inscrit dans les suites de la dissolution du premier parti d'opposition, par le premier ministre, Hun Sen, au pouvoir depuis 1985. Une interdiction juste avant une série d'élections auxquelles le Parti du sauvetage national du Cambodge promettait de faire un bon score. Cette man½uvre grossière avait été alors condamnée par toutes les démocraties occidentales. La « fille des champs de la mort », selon le titre de son autobiographie parue en 2005 aux États-Unis, a vu la date de son procès fixée au 28 décembre. Après bien des péripéties : les premières convocations, en 2019, ne lui parviennent pas directement. « Ils voulaient que je prenne peur, que je reparte [aux États-Unis] », s'insurge Theary Seng. Le « procès collectif » promis fut saucissonné : certains ont déjà été jugés et condamnés, puis parfois placés en liberté conditionnelle. D'autres, notamment des leaders en exil, comme Sam Rainsy, réfugié à Paris, ont été empêchés de rentrer au Cambodge comme ils le souhaitaient pour être jugés, mais condamnés... par contumace. On ne fera pas pression sur Theary Seng : elle n'a pas de biens - sa maison est louée - ni d'enfants. Décidée à se défendre elle-même, à aller en prison si elle n'est pas blanchie de ces accusations, elle s'est rasé les cheveux avant une audience préliminaire en novembre 2020 - au cas où elle serait emprisonnée. À la dernière audience, le 14 décembre, elle était vêtue en Apsara, la danseuse traditionnelle d'Angkor, pour souligner le « théâtre » que serait son procès - suscitant une belle mobilisation sur les réseaux sociaux. Son crime? Avoir mis en ligne en 2019 des selfies exhibant le chiffre « 9 » avec ses doigts, devant des lieux célèbres à Phnom Penh. Neuf, pour 9 novembre, la fête de l'indépendance, mais aussi le jour, en 2019, où Sam Rainsy a tenté, en vain, de revenir au Cambodge. En 1978, Theary Seng vivait depuis six mois avec ses quatre frères, sa mère et d'autres adultes dans un enclos qui servait de lieu de détention. Après l'évacuation forcée de Phnom Penh tombée aux mains des Khmers rouges, en avril 1975, ils avaient gagné les zones rurales de la province de Svay Rieng, près de la frontière vietnamienne, d'où était originaire son père. Officier dans l'armée républicaine qui combattait la guérilla maoïste, il a été exécuté. À cause de la pression de l'armée vietnamienne, la paranoïa règne alors chez les Khmers rouges. Les purges éliminent les « traîtres » et les citadins, jugés irréformables. Theary Seng, qui pouvait sortir ses mains des chaînes passées la nuit aux prisonniers, était chargée de transporter le pot d'urine. Un soir, des gardes entrèrent avec des cordes mouillées. Le lendemain, elle comprit que sa mère avait été emmenée pendant son sommeil et exécutée avec d'autres adultes. « Toute la nuit, des gens avaient marché vers la mort sur la pointe des pieds pour ne pas me réveiller », murmure-t-elle, consciente de ce reste d'humanité chez ses bourreaux, qui la laisseront avec ses frères quitter le camp. Recueillie dans un camp de la frontière thaïlandaise, puis réfugiée aux États-Unis, Theary Seng se battra de longues années avec les fantômes de son enfance. Elle est suicidaire, se gave de nourriture au point d'être en surpoids, puis découvre la thérapie, le droit aussi - elle passe un doctorat à l'université du Michigan, devient avocate. En 2005, elle s'installe au Cambodge. Sa première ONG, le Centre pour le développement social, organise des forums dans tout le pays pour faire parler les gens sur le génocide et leur traumatisme personnel. En 2009, au procès qui s'engage contre les quatre principaux dirigeants khmers rouges, les « responsables au niveau national » du génocide, elle est la première à se constituer partie civile. Comme beaucoup, elle sera profondément déçue par l'exercice, qui ne condamnera que quelques figures du régime. Le dernier haut dirigeant vivant, Khieu Samphân, ancien chef d'État du « Kampuchéa démocratique » a encore comparu en août, en appel de sa condamnation en 2018 pour « génocide ». Un seul cadre intermédiaire a été condamné pour « crimes contre l'humanité, torture et meurtres », Kaing Guek Eav, alias « Douch », le directeur de la sinistre prison de Phnom Penh, Tuol Sleng. « Des prisons comme ça, il y en avait 300 dans le pays. Dans la région où j'étais, 30 000 prétendus "criminels" ont été exécutés », rappelle la dissidente. Aujourd'hui, la répression contre la presse et la société civile, perpétue, selon elle, ces dénis de justice : « Les Cambodgiens ont été manipulés tellement de fois, on leur a tellement menti. » Philong Sovan pour Le Monde L'avocate Theary Seng, dans sa maison de la province de Kien Svay, au Cambodge, le 10 décembre
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